L’Otan renonce à Boeing pour ses avions radars

L’Otan a décidé de se passer du constructeur américain Boeing pour remplacer sa flotte d’avions de surveillance AWACS, après le retrait des États-Unis du programme. Les pays partenaires envisagent désormais une solution européenne, selon le ministère néerlandais de la Défense.

Les Pays-Bas et plusieurs alliés ont renoncé à l’achat de six Boeing E-7 Wedgetail, initialement prévus pour succéder aux E-3A vieillissants. Ces appareils, utilisés pour les missions de renseignement et de surveillance, atteindront la fin de leur durée de vie en 2035.

Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a confirmé la nécessité d’accélérer le processus de remplacement. Le secrétaire d’État néerlandais à la Défense, Gijs Tuinman, a quant à lui souligné "l’importance d’investir dans l’industrie européenne", sans nommer de constructeur précis.

Cette décision ouvre la voie à de nouveaux candidats comme le suédois Saab, avec son modèle GlobalEye, ou encore l’américain Northrop Grumman et son E-2 Hawkeye. La flotte actuelle de 14 AWACS, basée en Allemagne, reste en service pour assurer les missions de surveillance du flanc Est européen